Étape 1 : comment se rendre sur la côte amalfitaine  ?

Nous avons choisi de nous rendre en Italie en avion. Aujourd’hui, les compagnies low-cost et d’autres nous permettent d’atterrir à Naples en seulement quelques heures au départ de France.

Nous avons décollé de Marseille et 1 h 15 après, avec la compagnie Volotea, nous étions à Naples.

Nous avons ensuite opté pour une location de voiture. Il est possible de faire le circuit en train, mais nous avons préféré la liberté que nous offrait la voiture.

Attention, la conduite à l’italienne est… comment dire ? ? ? Sportive  ! Donc soyez prudents sur les routes, ayez les yeux partout, les voitures, les scooters, les triporteurs et les piétons déboulent quand on ne s’y attend pas.

Arrivée à Naples. Location de la voiture

En route pour Pompéi. L’autoroute entre Naples et Pompéi est pratique. On arrive en 30 minutes, c’est vraiment top ! Nous sommes arrivés le soir tard donc pas de visite ce 1ᵉʳ jour.

Étape 2  : Visite de Pompéi

Possibilité de se rendre à Pompéi en train. Nous avons opté pour la voiture. Un parking facilement accessible et très proche de l’entrée est à disposition moyennant une certaine somme, voire une somme certaine  !

Nous avons décidé de visiter le site archéologique de Pompéi le matin. Au mois de juillet, il vaut mieux opter pour une visite matinale en prévoyant bouteille d’eau, casquette et brumisateur  ! Mais le jeu en vaut la chandelle  !

J’ai réservé une visite guidée en français pour ne rien rater de l’histoire et des petites histoires de Pompéi.

Voici le lien vers le site où j’ai réservé la visite guidée  :

Après la visite, nous sommes encore restés sur l’immense site pour terminer la visite en solo.

Autres visites pour bien continuer cette journée  :

Villa Oplontis  : après cette visite, on peut aller voir la villa Oplontis (incluse dans le billet de Pompéi) à Torre Annunziata.

Étape 4  : Dégustation de vins

Nous adorons découvrir les vins des pays que nous visitons. Alors être en Campanie sans déguster leurs fameux vins… impossible.

Nous avons choisi la visite guidée d’une cave avec dégustation de vins et en particulier le célèbre Lacryma Christi produit au pied du Vésuve et de plats typiques. Et nous n’avons pas été déçus. L’accueil était très sympathique, la visite du vignoble enrichissante, les vins fameux et les plats très bons.

Pour nous y rendre, nous avons décidé de prendre le train de Sorrente à Pompéi. Voyage rapide. Sur place, un chauffeur nous attendait pour nous conduire jusqu’à la propriété.

Une très belle journée.

Étape 6  : Capri, ce n’est pas fini…

Nous avons embarqué à Sorrente. La question qui se pose alors est  : où garer la voiture  ? En fait, vous avez le choix, car de nombreux parkings privés ou publics proposent de garder votre voiture moyennant une certaine somme. Plus le parking est proche du port, plus le prix est élevé. Nous avons opté pour un parking à mi-chemin (15 min de marche).

La traversée pour Capri est rapide, 30 min plus tard, nous y voilà. Le bateau arrive à Marina Grande. Le village de Capri est un peu plus haut.

Nous débutons cette visite par un tour complet de l’île en bateau. Prévoir chapeau et crème solaire  !

1. Direction Anacapri. Un peu moins célèbre que la ville de Capri, ce village est à mon sens plus authentique. Anacapri se distingue par sa situation, plus au cœur des terres et en altitude.

Pour s’y rendre, il y a un bus qui fait la navette très régulièrement. (Autobus SIPPRIC jusqu’à Anacapri 1,40  €/pers)

A ne pas manquer à Anacapri  :

 La Villa San Michele est sans doute LE lieu à visiter. Cette villa fut construite par le médecin suédois Axel Munthe, auteur du célèbre roman « Le Livre de San Michèle ». Elle fut construite en transformant une simple maison rustique et une ancienne chapelle dédiée à saint Michel, bâties sur les ruines d’une somptueuse résidence de l’époque augustéenne. Le jardin et surtout la vue sur la mer sont tout simplement magiques.

Si vous aimez le shopping, vous pourrez flâner dans les ruelles où des boutiques de souvenirs, de limoncello, de glaces et de parfums vous font de l’œil.

Autre point de vue à ne pas manquer  : le mont Solaro

Depuis Anacapri, il est possible d’accéder au mont Solaro, le point culminant de Capri avec ses 589 mètres d’altitude, via un télésiège (l’ascension peut aussi se faire à pied, bien sûr). De là-haut, on jouit d’un panorama grandiose sur toute l’île, mais également sur toute la baie de Naples, le Vésuve et le commencement de la côte amalfitaine.

Capri

Il était temps pour nous de découvrir la ville de Capri. Pour être honnête, j’ai moins aimé. C’est un peu dans l’esprit de Saint-Tropez avec des boutiques de marques de luxe et des touristes… beaucoup de touristes.

Baladez-vous dans les ruelles, allez jusqu’à la villa Krupp et visitez les jardins d’Auguste (attention, entrée payante), mais la vue vaut le prix.

Acheter des citrons dans de petites épiceries, ils sont hors normes  ! Et faites un tour dans la parfumerie Carthusia.

Dernière étape  : Naples

Après 2 jours à Capri, retour à Sorrente pour récupérer la voiture afin de nous rendre à Naples.

Naples, tu adores ou tu détestes  ! Moi, j’ai adoré !

Non, la mafia n’est pas à chaque coin de rue, non la ville n’est pas une poubelle à ciel ouvert, non je n’ai pas eu peur dans cette ville. Ça reste une grande ville, donc on ouvre l’œil, mais nous ne nous sommes à aucun moment sentis en insécurité.

J’ai adoré l'ambiance, les musiques dans les rues, le bruit, le linge aux fenêtres, les églises par dizaines, la nourriture (très gourmande !), les babà (desserts).

Les guides touristiques vous donneront tous les lieux à visiter. Pour ma part, je vous livre ceux que j’ai préférés :

- Les Quartiers espagnols (Quartieri spagnoli) forment toute une partie du cœur historique de Naples, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous les avons faits en long, en large et en travers. Ce sont les quartiers les plus authentiques de la ville (à éviter la nuit tout de même).

Le cimetière des Fontanelle

C'est un ossuaire souterrain, qui occupe environ 3000 des 30 000 m² d'une grande cavité creusée dans le tuf.

Il se trouve dans le quartier des Fontanelle, qui tire son nom des sources d'eau qu'on y trouvait autrefois, est situé sur l'un des bassins versants convergeant vers le quartier de la Sanità. Au 17ᵉ siècle, Naples vit une période terrible, pendant laquelle les malheurs se multiplient : épidémies, éruptions du Vésuve, tremblements de terre, insurrections populaires… Les morts sont nombreux, et la place manque dans cimetières des églises en ville où les morts sont habituellement inhumés, qui vont rejoindre en masse les Fontanelle.

Depuis le 17ᵉ siècle, le cimetière des Fontanelle fut l'un des principaux lieux d'exercice du fameux culte des âmes du purgatoire, considéré comme une tradition fétichiste et païenne par l'Église catholique. C'est pour cette raison que le cimetière fut fermé en 1969, suite à l'interdiction de la pratique de ce culte par un tribunal ecclésiastique, mandaté par l'archevêque de Naples, Corrado Ursi.